Plus tôt dans la réunion, on avait eu le pendant de ce maiden, pour les poulains. Cette fois-ci, c’est les pouliches que l’on verra à l’œuvre. André Fabre a certainement souhaité faire l’impasse avec les terrains profonds pour la fille de Stacelita, Sentimental Mambo. Auteure de débuts timides, elle a été beaucoup plus séduisante lors de sa deuxième sortie à Saint-Cloud, seulement devancée par la placée de groupe I, Tasmania. C’est donc une petite rentrée pour elle, mais on veut lui faire gagner une course cette année et on met « PC » Boudot pour l’aider dans sa tâche. C’est une première chance.
Pour l’embêter un peu, Shifting Wind semble être la plus recommandable. Dernièrement, elle a terminé troisième en nous laissant un peu sur notre faim, mais avec le recul, on peut penser que la distance et le terrain ont fait que la pouliche a fini un peu péniblement. On préfère donc la juger sur sa sortie du 6 septembre à Longchamp où elle laissait une impression favorable. Sa place est sur le podium, tout comme Captious, une fille de Frankel qui a aussi été préservée pour l’hiver. Plus vue en piste depuis août et de bons premiers pas à Deauville, c’est avec intérêt que l’on suivra sa progression. Elle aussi a une belle carte à jouer. Bien qu’ayant terminé en retrait au début du mois d’octobre à Compiègne, Rose de Phlizz n’est pas passée inaperçue. En effet, après avoir eu du mal à « enclencher », elle a très bien fini. Perfectible, l’allongement de la distance ne sera qu’un plus. Attention à cette pouliche pour une belle cote. On sait que les élèves de Jean-Claude Rouget progressent souvent beaucoup suite à leurs débuts. Ca sera peut-être le cas de Café Fleur, d’autant plus que son effort final fût intéressant à Saint-Cloud. Elle pourrait donc finir beaucoup plus près. Ad Merajj ne sera pas plus mal sur le sable. La pouliche a sûrement montré ses limites à Lyon, mais elle mérite un nouveau crédit, ne serait-ce que pour les places. Bien battues lors de leurs premières tentatives, Athéna et Well and Truly doivent être perfectibles. Pourquoi pas.
par Simon Madiot